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 Sacré Coeur humanitaire  Les séjours humanitaires  Bosnie 2004 - 2005 - 2006 

 Séjour Bosnie 2006

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   Posté le 21-11-2008 à 18:28:28   Voir le profil de Sc (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Sc   

Mission humanitaire Bosnie 2006


au jour le jour

Le chargement du minibus avant le départ

Visionnez le diaporama réalisé au retour par les jeunes et Stéphanie Neveu (accompagnatrice)

Dimanche 18 juin

Toute l'équipe du Sacré-Coeur Humanitaire partant en Bosnie s'était donnée RDV à 8h45 devant le lycée.

Tous les partants étaient présents sans exception.
Après la photo de groupe et un au revoir aux familles, ils sont partis pour 32 h de route.
Bon courage...

Dernière nouvelle de notre groupe : à 18h30, ils étaient à Mulhouse sur le point de passer en Suisse.



Lundi 19 juin

Enfin notre équipe est arrivé chez Huzo, àTesanj (près de Tuzla). Mais non sans mal !
Le tunnel du Gothard étant fermé, les minibus ont dû faire un détour par Zurich. Ensuite les douaniers ont causé quelques difficultés avant de les laisser passer, et enfin sur la route de Doboï en Bosnie un camion renversé sur la route les a bloqué près d'une heure. Que de péripéties, mais rien n'arrêtera nos courageux " missionnaires " !

Dès le passage de la frontière bosnienne les jeunes ont été choqués par toutes les traces laissées par la guerre.




A la fin de ce long périple, tout le groupe a été reçu à bras ouvert par la famille d'Huzo.

Ce soir Huzo leur parlera du grand malheur vécu par les siens, cette guerre qu'ils n'ont pas voulu, qui les a obligé à fuir dans la montagne sans nourriture ni argent. (rappel des événements)

Il racontera ces atrocités qu'il ne peut oublier en ponctuant ses phrases de "c'est pas beau, la guerre"…

Il parlera aussi de son grand bonheur : avoir gardé toute sa famille malgré la guerre.




Mardi 20 juin

Dès 8 heures ce matin, tout le monde est debout, frais et dispos (bon, autant qu'on puisse l'être après un si long voyage... mais la forme est présente !) : c'est parti pour le premier petit-déjeuner bosniaque et la première découverte d'une différence culturelle : là-bas ce repas est en effet un moment très important d'échange et de partage en famille. Cela peut durer une heure et demi !

Vers 10 heures, direction le centre ville de Tesanj (Huzo habite en effet dans la campagne proche) avec au programme la visite de la mosquée avec le nouvel imam : celui-ci leur a expliqué l'Islam, tant au niveau religion que tradition. Cette heure a été extrêmement enrichissante pour tous.

Puis les jeunes sont allés sur la citadelle pour observer la ville et ses environs.



A midi, détail important : la température atteignait 40° et tous étaient déjà en nage !! Un bon repas à l'ombre a donc été bien réconfortant.

A 13H30, rencontre avec Simon, un Serbe, ancien patron de bar et boîte de nuit.

Cet homme avait refusé pendant la guerre de rallier la cause serbe, ce qui a eu pour résultat de le ruiner totalement : il a tout perdu et depuis vit dans une misère extrême. (voyez sa maison ici...)




Il garde néanmoins toujours foi en la vie, ainsi qu'un caractère plutôt plaisant : pour l'anecdote, tous les ans il demande en mariage Geneviève, la guide française qui accompagne notre groupe et qui s'est rendue en Bosnie dès le début de la guerre : elle n'a pas froid aux yeux et connaît désormais parfaitement ce pays et ses habitants, mais encore une fois cette année : elle a décliné gentiment l'offre de Simon ... !




A 15H30, retour du groupe chez Huzo... pour se désaltérer cette fois (il s'agit de récupérer toute l'eau dépensée en transpiration) et à 16 heures tous sont prêts pour une nouvelle rencontre. Il s'agit cette fois d'un couple habitant dans la montagne avoisinante : la femme est Bosniaque, et l'homme est Croate (il faut savoir qu'avant la guerre 40% des mariages étaient mixtes...)




Pendant la guerre, ce couple a recueilli Huzo et sa famille qui avaient été contraints de fuir en abandonnant tout. Ils leur ont permis de vivre durant le conflit à l'abri, dans une grange : ce n'était peut-être pas le luxe, mais au moins ils avaient un toit (l'hiver en Bosnie les températures peuvent être très basses) et ils étaient ensemble, en famille, malgré les conditions de vie très difficiles.

A chaque fois que Huzo revoit ce couple, l'émotion est présente, les larmes coulent, car tous les souvenirs de cette époque encore récente reviennent et le fait d'être en vie encore aujourd'hui est en partie dû à ce couple de la montagne.

En fin d'après-midi, vers 17H30, le groupe retourne chez Huzo. Vont-ils enfin se poser ? Non, non, car cette fois il s'agit de présenter diverses animations aux enfants du village : ateliers crépons, maquillage sur le thème de la coupe du monde : original non ? en fait l'idée était excellente, et nos jeunes ont ainsi peint sur les visages ravis des enfants les drapeaux des pays en compétition. Après cela, l'évidence s'est imposée : un match de foot était de rigueur, à la plus grande joie de tous.

Pour finir la journée, un petit chant joyeusement entonné par le groupe, en bosniaque !! Il s'agit de la chanson présentée à l'eurovision par la Bosnie-Herzégovine, et pour avoir une petite idée avec la vidéo officielle cliquez ici. (et pour les paroles, c'est ici !!)

Enfin, un dernier jeu (bowling avec des quilles) et vers 19 heures la première journée en Bosnie s'achève pour notre groupe.

Joyeux repos à tous !!



Mercredi 21 juin

Le programme du jour a été bousculé car il n'a pas été possible de visiter les locaux de Merhamet et de rencontrer Atif son président.

Heureusement Geneviève était là et s'est souvenu d'une association de femmes : "oudruzenje gradana cicmanka" basé dans la commune de Novicrher.
La responsable de cette association milite pour la liberté des femmes en essayant de les sortir de chez elles, car là-bas les femmes musulmanes n'ont aucune vie sociale.
Elles se rencontrent donc le soir dans le local de l'association pour échanger et faire des activités manuelles : tricot, tapis et autres.
Les divers objets et vêtements créés sont revendus au profit des familles les plus pauvres.
Grâce à leurs actions, plusieurs familles pauvres ont pu faire l'acquisition d'une vache et devenir plus autonomes financièrement.

La rencontre entre cette association et la nôtre a été très enrichissante pour tout le monde. C'est auprès d'eux que le tissu collecté au Sacré-Cœur au cours de l'année a été remis.

Ensuite notre groupe est allé à la rencontre d'Elmir (myopathe de 15 ans) et d'une famille voisine très pauvre.

Les jeunes ont été touchés par l'état de pauvreté de ces personnes et une distribution de vêtements a eu lieu.

Puis nos jeunes ont animé plusieurs activités dans le quartier d'Elmir : enthousiasme général car en tout une trentaine de jeunes de tout âge y ont participé.
Au programme pour les plus petits : jeu de quilles, maquillage avec le thème " coupe du monde ", ainsi que coloriage et " ballons-animaux ". (On attend des explications plus détaillées de cette mystérieuse appellation !)
Pour les plus âgés, c'est encore une fois le foot qui a primé ainsi que le badminton.

A la fin de toutes ces animations une distribution de cadeaux (stylo, autocollant, etc.) a été effectuée auprès de tous les participants.


Nos jeunes Normands ont quitté les enfants bosniaques avec beaucoup d'émotion, et au retour chez Huzo le silence régnait dans les minibus.

Mais les émotions fortes n'étaient pas terminées, et en chemin le groupe est passé par le centre ville de Maglav pour constater les traces de la guerre sur les bâtisses : une dizaine d'années après la fin du conflit, celles-ci sont toujours présentes…





Encore une fois, enrichissante journée pour tous, tant au niveau culturel, amical qu'émotionnel.



Jeudi 22 juin

Après un lever à 8 heures, notre groupe a pris son dernier petit-déjeuner familial, avant d'échanger des au revoirs tristes et fraternels avec Huzo et toute sa famille.
Ce matin l'heure était venue de reprendre la route : direction le camp de Mihatovici.

Mais un peu plus de deux heures de plus tard, une mauvaise surprise les attendait à leur arrivée au camp vers 12H30 : le passage d'une association hollandaise les a en effet empêché de rester et Feyzo (le directeur de l'école du camp de Mihatovici) a alors proposé de changer le programme en emmenant tout le monde chez lui un jour plus tôt.

Sur la route vers Srebrenica, notre groupe a rencontré de nombreux amis de Feyzo et ils ont ainsi eu l'occasion échanger avec certains.

Tout le monde est arrivé à Srebrenica chez Feyzo à 17h45, fatigués par la route et une journée qui n'a pas tenu ses promesses.






Ce soir Feyzo témoignera certainement de son triste parcours. Il parlera des atrocités qui se sont déroulées à Srebrenica où environ 12000 hommes ont été arrêtés et mis en détention dans les entrepôts de la ville, pour être ensuite trucidés jusqu'au dernier par les soldats Serbes.

Nos jeunes verront le père de Feyzo qui a échappé au massacre grâce aux femmes qui l'ont travesti et placé au milieu d'elles pour qu'il ne se fasse pas repérer.
Feyzo doit sa survie à la présence d'esprit de ses parents, qui l'ont placé dans de la famille isolée en montagne peu de temps avant la rafle.

Hélas, la mère de Feyzo n'a pas eu la même chance. Arrêté par des militaires Serbes, elle est morte torturée, menottée à une chaise…

Malgré l'histoire dramatique de Feyzo, nos jeunes vont certainement être frappés par la force de vie qui l'habite, et très étonnés de voir que celui-ci a pardonné aux Serbes.

Demain il emmènera notre groupe dans un camp de réfugié serbe, car pour lui la misère n'a pas de frontière...



Vendredi 23 juin

A 8h15 notre équipe a été reçue par le directeur de l'école de Srebrenica.
Elle a pu visiter le rez-de-chaussée restauré, et constater les dégâts causés par la guerre au premier et deuxième étages. (Ils sont comme au sortir de la guerre).
Les élèves de cette école étant déjà en vacances, notre équipe s'est longuement entretenue avec le directeur avant de faire don de la totalité du matériel scolaire donné.

A 9h40 notre groupe a effectué la visite du mémorial avec Amra comme guide (détachée au mémorial). Cette visite a débuté par le musée qui retrace la découverte des corps dans les charniers puis le long processus d'identification de ceux-ci. Ensuite ils se sont rendus sur les tombes des Bosniaques massacrés, la guide a raconté le massacre dans les entrepôts, la traque et l'assassinat dans la forêt voisine de tous ceux qui essayaient de s'échapper, les jeunes garçons enterrés avec leur pères...
Beaucoup d'émotions et de pleurs chez nos jeunes face au terrible drame humain qui s'est joué en ces lieux.









11h10 : sur l'initiative de Geneviève, notre groupe est allé à la rencontre d'une association danoise. Celle-ci aide les Bosniaques à retrouver leur maison et surtout à les récupérer car certaines sont encore habitées par les Serbes qui sont venus après les massacres.
Cette association tente aussi de relancer l'économie de la ville de Srebrenica.
D'ailleurs les accompagnateurs de retour en Bosnie constatent une nette amélioration depuis l'année dernière. De plus en plus de familles bosniaques reviennent vivre dans cette ville et jour après jour les travaux effacent un peu plus les traces de la guerre.

Après toute ces émotions un pique-nique chez Feyzo a été organisé sous une chaleur de plus en plus étouffante.

15 heures : toujours avec la même guide notre équipe est allé au camp de réfugiés de Srebrenica, ce camp est surtout habité par des Serbes âgés qui ont tout perdu durant la guerre.
Amra a organisé la distribution de vêtements et de produits d'entretien et un atelier maquillage a été mis en place pour les quelques jeunes du village.






Avant de quitter le camp un foot a été organisé avec les jeunes du camp.

A priori la situation de ce camp ne s'est guère améliorée, à part une évacuation d'eau mise en place, la misère reste extrême et les habitants du camp tentent de survivre du mieux qu'ils peuvent en attendant la mort (trois décès par semaine en plein hiver).



16h30: promenade vers les sources de montagne.




Ce soir notre groupe est fatigué et très content de la journée ; un orage a éclaté et malgré l'absence d'électricité, ils sont tous contents de retrouver de la fraîcheur.





Samedi 24 juin

Ce matin, après une nuit chez Feyzo à Srebrenica, nos jeunes se sont rendus à l'hôpital de la ville sur les conseils de celui-ci.
Les deux cartons de lunettes de vue qui ont fait le voyage depuis Rouen sont restés là-bas où elles ont été très appréciées, notamment par le personnel médical. Plusieurs ont trouvé lunettes à leurs yeux, et le reste pourra aider des personnes qui se rendront à l'hôpital à cause de problèmes de vue.

Dans le reste de la matinée, notre groupe est retourné sur le site du mémorial de Srebrenica pour y voir le film indisponible hier après-midi. Le guide des lieux les a fait entrer dans l'entrepôt de l'usine où les massacres ont été perpétrés.
Puis dans une pièce attenante, diffusion du film de témoignages de Bosniaques qui ont perdu des membres de leur famille, plus des images d'archives des camps de concentration.
Pendant la guerre (1992-1995) les Serbes ont construit des camps de concentration afin d'exterminer les Bosniaques. Dans le film, notre équipe a pu voir des images de Bosniaques fuyant dans la forêt pour échapper aux Serbes.

Ce midi, déjeuner à Srebrenica, puis les deux minibus ont repris la route pour le camp de Mihatovici.






Après avoir pris un petit chemin sans indication de ce camp sur la route de Tuzla (le gouvernement de Bosnie nie l'existence de camps de réfugiés dans son pays), puis une longue montée, les jeunes découvrent le camp de Mihatovici en contrebas.
Ici, notre groupe commence des animations de rue (ballons, déguisement, jeux, etc.), et grâce au bouche à oreille, de plus en plus de monde vient participer aux différents ateliers sous une très forte chaleur.



Ce camp de réfugiés a accueilli pendant la guerre les femmes de Srebrenica et leurs enfants trop petits pour inquiéter les Serbes. Ces femmes et enfants ont parcouru à pied une centaine de kilomètres dans la montagne avant d'y trouver refuge.

Ce soir notre groupe dort dans les classes de l'école du camp après une rude journée pleine d'émotions.






Dimanche 25 juin




Hier soir, Chloé et l'accompagnatrice Isabelle sont allées dormir chez une famille du camp de Mihatovici (connaissance de notre guide Geneviève).
Chloé et Isabelle se sont couchées très tard car elles ont échangé en anglais une bonne partie de la nuit avec les jeunes de la famille.
Ces jeunes sont arrivés âgés de 2 ou 3 ans au camp et n'ont aucun souvenir de leur père. Ils ont parlé de leur vision de cette guerre qui a bouleversé leur vie.



Ce matin à 10 heures notre groupe a effectué la distribution de produits ménagers, de ballons et de jouets à des familles du camp.
Celle-ci s'est déroulée sous la houlette de Sally ( le gardien du camp) qui a guidé nos jeunes dans les maisons des familles les plus démunies.






11h30 : départ du camp et en route pour Sarajevo.

A 16 heures notre équipe arrive enfin à la fondation de Jean-Claude Carreau.

Le fils de Jean-Claude Carreau était capitaine des casques bleus présents pendant le conflit en Bosnie. Il a été tué alors qu'il escortait avec ses hommes un convoi humanitaire. Suite à ce drame Jean-Claude Carreau a décidé de s'engager auprès des orphelins de guerre en créant sa fondation d'équithérapie. (avec des chevaux)

Depuis leur arrivée à la fondation, les jeunes se reposent pour se remettre de leurs émotions.
Ce soir Chloé et Isabelle ont prévu de raconter au reste du groupe leurs échanges de la nuit précédente avec les jeunes Bosniaques du camp.

Arrivée à Sarajevo






Lundi 26 juin




Aujourd'hui à 10 heures, notre équipe s'est rendue au siège de l'association "L'éducation construit la Bosnie-Herzégovine" de Jovan Divjak, pour l'entendre parler de son parcours pendant la guerre et de sa vision de la Bosnie d'aujourd'hui.

Jovan Divjak, né à Belgrade de parents Serbes, est rentré dans l'armée yougoslave de Tito parce que sa mère n'avait pas les moyens de lui financer des études. Lorsque la guerre éclate en 1992, il est colonel Serbe à Sarajevo. Mais refusant de se rallier aux nationalistes Serbes, il devient le défenseur charismatique de Sarajevo face aux nationalistes.
Pour lui Sarajevo est une ville multiethnique et doit le rester.

Divjak a semblé un peu amer à nos accompagnateurs le connaissant, car si pour lui Sarajevo se reconstruit très vite, la relation entre les trois communautés (bosniaque, serbe et croate) se dégrade avec le temps. En effet chaque communauté se rapproche d'une vision politique de plus en plus nationaliste et jusque dans les écoles le dialogue est rompu entre elles.
Les enfants Bosniaques ne veulent pas travailler avec les enfants Serbes ou Croates et réciproquement. Jovan insiste sur l'importance capitale, à ses yeux, que des jeunes d'autres pays viennent dialoguer avec des Bosniens pour les ouvrir à une vision du monde plus large.
Il souhaite monter un projet d'échange scolaire entre jeunes Bosniens et jeunes Français.

Nos jeunes ont posé des questions très intéressantes à Jovan Divjak qui les a emmené sur une ancienne ligne de front et dans une synagogue juive.



[On dit Bosnien ou Bosniaque ? consultez le site du "Courrier des Balkans" pour avoir des éléments de réponse. En bref : Bosnien désigne un citoyen de Bosnie, et Bosniaque est utilisé pour les Musulmans de Bosnie]



L'après-midi, notre groupe s'est détendu en se baladant dans les collines pour observer les avancées des recherches archéologiques sur les pyramides en Bosnie.

Des pyramides de 12000 ans sous les collines de Bosnie !

Des archéologues ont entamé dans le centre de la Bosnie des travaux d'excavations sur un site qui abriterait deux pyramides, les seules en Europe. Une équipe d'experts a commencé à creuser à environ quatre kilomètres de deux collines où seraient dissimulées les pyramides.



"Le découvreur des "pyramides" bosniaques affirme qu'elles présentent des similitudes frappantes avec les célèbres pyramides du Mexique représentant l'une le Soleil et l'autre la Lune. C'est pour cette raison qu'il a baptisé la plus grande des deux collines "La pyramide bosniaque du Soleil". Les travaux, d'un coût estimé à 125.000 euros, devraient durer environ 200 jours".
[Extrait du Courrier des Balkans.]

Ce soir, notre équipe va participer à un échange avec quatre autres associations familières de la fondation de Jean-Claude Carreau.
Soirée passionnante en perspective !





Mardi 27 juin

A partir de 11 heures ce matin, nos jeunes ont retrouvé des jeunes Bosniens (trois rencontrés l'année dernière et deux autres envoyés par J. Divjak) pour faire ensemble le tour des différents lieux de culte des religions présentes en Bosnie.
Sarajevo, ville multiethnique et donc multi-religieuse possède différents monuments afférents à ces religions.
Ainsi, ce matin, notre groupe a visité la cathédrale, une église orthodoxe et la grande mosquée de Sarajevo.



De 15 heures à 19 heures, nos jeunes sont restés avec les Bosniens pour visiter Sarajevo ainsi que leur domicile.
A 19h30, un petit groupe de jeunes et un de nos accompagnateurs, David, ont assisté à une exposition de photos au centre culturel français André Malraux.

La chaleur est toujours très étouffante, a fortiori en ville : la température atteint ainsi plus de 40° à Sarajevo.








Mercredi 28 juin


9 heures : notre équipe quitte Sarajevo pour Mostar.

14 heures : arrivée et visite de Mostar.
Mostar est le joyau de la Bosnie avec le pont et le centre historique reconstruit. Mais cette ville a été fortement touchée par la guerre étant donné qu'elle a subi les assauts des forces serbes et des forces croates.






Les jeunes ont parcouru la ligne de front en plein coeur de la ville avec ses immeubles et ses maisons détruites.
Mostar est une ville coupée en deux par les deux communautés : bosniaque sur la rive Est de la Neretva et croate sur la rive Ouest.
Jovan Divjak écrit dans son livre Sarajevo mon amour à propos de Mostar : "Sarajevo était bombardée tous les jours mais Mostar semblait encore plus ravagée, car la ville est toute petite. Tout était concentré sur une zone infiniment plus restreinte, qui avait subie un déluge de feu, attaquée d'un côte par les Croates à l'ouest de la rivière, et de l'autre par les Serbes, sur la montagne."




Puis notre groupe s'est rendu à Medjugorje, lieu de pèlerinage depuis les apparitions de la Vierge Marie il y a une vingtaine d'années.

Medjugorje est un petit village qui se trouve au cœur de l'ex-Yougoslavie.
La paroisse de Medjugorje se trouve en Herzégovine, à 25 km au sud-ouest de Mostar. Medjugorje (le nom est d'origine slave et signifie une région entre deux monts) regroupe les villages de Bijakovici, Vionica, Miletina et Šurmanci. Pendant les guerres qui ont déchiré cette région, seul ce petit village a été épargné par les bombes.

Medjugorje est un lieu de pèlerinage important : en 1981, un groupe de six jeunes adolescents a déclaré avoir des apparitions de la Vierge Marie. Depuis lors, les pèlerins catholiques affluent. En 1991, l'Église catholique romaine a approuvé l'endroit comme lieu de prière et de culte et le pape Jean-Paul II a encouragé les croyants à s'y rendre. Toutefois, l'Église n'a pas reconnu les apparitions à proprement parler, car elles sont censées toujours avoir lieu à l'heure actuelle auprès des six voyants.


Pour terminer la journée, notre équipe s'est rendue dans une association d'anciens toxicomanes: " Tena tolo ". Un ex. toxicomane belge francophone leur a fait la visite guidée de cette association qui ressemble d'ailleurs plus à une communauté.

Le moral est bon, même si la journée a été difficile pour tout le monde à cause des records de chaleur.



Jeudi 29 juin

Hier soir la décision a été prise de rouler toute la nuit en direction de la Croatie, car lorsque le groupe a voulu planter les tentes dans un "camping", ils se sont vite rendus compte que tout était largement hors norme... !

Ils sont donc arrivés en Croatie ce matin très tôt, et ont donc enfin pu dresser le camp dès l'ouverture d'un accueillant camping croate : au programme, repos, baignade, et pour certains visite de Zadar.




Le soleil était encore une fois présent, et c'est sous ses ardents rayons que tous ont pu admirer la magnifique côte croate longeant la mer adriatique.






Ce soir, nuit au camping, et demain matin de bonne heure : départ pour le retour vers la France. Il leur faut en effet ne pas trop s'attarder, car Geneviève doit être à Paris samedi à 8 heures !

Concernant l'horaire d'arrivée de nos joyeux "missionnaires", il est impossible de la déterminer maintenant avec précision, mais au fur et à mesure de leur trajet, nous vous en informerons ici régulièrement.



Vendredi 30 juin



12h20 : le groupe vient de passer la frontière italienne.

17h45 : Ils sont à Milan, et il y a des embouteillages sur la route : espérons qu'ils ne restent pas bloqués trop longtemps !

22h30 : Bienvenue en Suisse ! Là cela fait déjà un petit moment que le groupe a passé le col du Saint-Gothard. La nuit tombe et le trajet est encore long : alors une pensée d'encouragement pour les chauffeurs.

Suite des nouvelles demain !





Samedi 1er juillet

Tous sont bien arrivés ce matin à 9 heures.

L'équipe est revenue très soudée et les jeunes sont enthousiasmés par cette expérience extrêmement enrichissante.

Merci à tous et rendez-vous pour la prochaine mission !

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Sacré-Coeur Humanitaire : une association de Rouen pour la mise en œuvre de projets de développement durable et de missions humanitaires à l'étranger.


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